LE SYNDROME DE L'EXILÉ - Création 2011 -Solo chorégraphique durée 1h
Chorégraphie et interprétation : Babacar Cissé "Bouba"
Assistant Chorégraphe : Tayeb Benamara, Guillaume Chan Ton
Création Lumière : Yvan Labasse
Scénographie : Marc Valladon
Musique Original : Babacar Cissé
Texte : Isabelle Cissé
Création vidéo : Antoine Mortoir, Babacar Cissé
Coproduction : CCN de la Rochelle/Kader Attou - OARA - Drac Aquitaine - IDDAC - IADU - La Mégisserie St Junien -
Ctr Culturel LImoges - Ctr danse du Galion
Soutiens : Espace Mouneyra - CDC Le Cuvier -
Dossier presse et technique disponible à diffusionlesas@gmail.com
Le syndrome de l'exilé
Certains connaissent la douleur de quitter une terre natale, l’espoir de trouver ailleurs un avenir meilleur. Leurs histoires nous touchent et éveillent en chacun une émotion familière. Ne serait-ce pas parce que nous sommes tous intrinsèquement des «exilés» ? Des êtres constamment déracinés d’une partie de soi, d’un souvenir, d’un « avant », que la vie et les expériences nous ont amenés à couvrir, oublier, quitter...Ce syndrome de l’exilé, c’est constater qu’il n’y a pas un, mais DES exils: des départs parfois forcés, parfois choisis ; des exils géographiques et physiques, mais également intérieurs et spirituels.
Dans ce solo chorégraphique, Babacar « Bouba » Cissé voyage au travers de ces différents exils. Pourquoi rester, pourquoi partir? Quelle est cette destination, physique ou psychique, que l’on rejoint par obligation, par espoir, par rêve? Quels seront les chemins providentiels ou difficiles qu’il nous faudra emprunter?Entre poésie et réalisme, du visible à l’intime, il y danse la solitude, l’espoir, la lutte, l’abnégation, l’apaisement.
Extrait vidéo
27 représentations en France et à l'étranger ( Canada, Italie, Hollande, Espagne, Pays de galles, Sénégal, ...)
LA PRESSE
Danses Nouvelles Montréal – Dance News Montreal
11 mai 2012
Un festin chorégraphique aux saveurs internationales
Babacar Cissé - « Le syndrome de l'exilé » - Crédit Frédéric Chais
Les laboratoires de mouvements contemporains de Tangente, c’est voir au-delà de ce qui est vu, de ce qui est projeté. Cet espace interne que nous parvenons à ressentir avec la danse, loin de l’art de la performance pour soi ou pour les autres mais plus proche de la transmission de ce qui est ressenti, le ludique, l’intemporel, le non-mesuré, le risqué, le spontané, l’innée, l’espace plasmatique qui nous relie tous les uns aux autres, et comme dirait Kefirova « cette surface vibrante dans l’entre deux » qui est selon moi cette source spirituelle qui défie notre perception du temps réel et qui nous emporte dans un imaginaire impromptu.
Tout aussi touchant et marquant, l’œuvre de Babacar Cissé, dans Syndrome de l’exilé où trois extraits d’une œuvre intégrale de 60 minutes nous sont présentés. Un syndrome est le résultat de symptômes affectant plusieurs espaces en dans un seul temps. Qui est l’exilé en nous? L’exilé est celui qui quitte sa terre natale, souvent forcé, mais on y trouve aussi des exils plus subtils, où l’âme nous lance une perche pour nous évader afin de mieux nous sentir chez nous. Magnifiquement mis en scène par Cissé, nous nous sentons envelopper au cœur du personnage, partageant ses angoisses, sa joie, ses illusions, ses espoirs dans une innocence musclée. Des mouvements inspirés du break dance s’harmonisent avec la danse africaine, une danse qui coule et nous libère des paramètres hiérarchiques habituels en danse contemporaine. L’exil c’est aussi voir son pouvoir glisser entre ses mains dans la recherche d’un renouveau. C’est un terrain glissant pour l’âme déjà enchaînée dans un corps minuté par le temps de ce siècle. Cissé incarne mot à mot ce qu’il nous fait ressentir, en jetant deux sauts d’eau sur scène enchaînant sur l’eau avec des acrobaties calligraphiées par le break dance. En effet, jouer avec la gravité mais également avec des paramètres physiques et visuels, rend le travail de ce jeune danseur d’une qualité exceptionnelle.
4BLOODY UNDERRATED
MAY 12, 2012 BANCS D’ESSAI INTERNATIONAUX @ TANGENTE
This weekend Tangente is offering a buffet of different chorographic flavors from all over
the world. Presented in one evening were five different works from artists hailing from five different cities across the world. Although there was no common thread in the works, it is interesting to note that an unusual interaction with video was present in three of the five works.
Syndrome de l’exilé by Babacar Cissé / Les Assocités Crew Bordeaux, France 21 minutes
This was a selection of three different excerpts from an hour-long show, choreographed and performed by Babacar Cissé. The first was an internal, prop heavy, mildly comical, theatrical segment that set up a character who was down on his luck and missing a loved one. The second was a high-energy urban dance solo set to the backdrop of several projections of his shadow dancing with him. There were moments where these shadows were less than kind to him, intimidating, shaming and abandoning him, and which point he’d break out into an impressive breakdance section. In the final excerpt, with a dark a wet stage, Cissé slides out in his stomach, nearly nude. This last section is solemn and harsh, but impressive. Taking the skills of break dancing, especially spinning, and performing them with decreased friction and this theme of struggle was effective and remarkable.